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Le baiser du silure

17'30, 2018, production Le Fresnoy - Studio National

Avec : June Balthazard, Jean-Marie Honorez, Tanguy Demule, Florent Lamiot / Assistant réalisatrice : Pablo Albandea / Chef opérateur : Ivàn Castiñeiras Gallego / Assistant caméra : Cécilien Djerad / Ingénieure du son : Ludivine Pelé / Décorateur : Philippe Berthier / Régie : Thomas Guillot Montage : Edgar Allender Création numérique : David RodesMusique : Blanca Camell Galì Montage son : Martin DelzescauxStagiaire son : Kevin Reignier, Kevin JungerÉtalonnage : Baptiste EvrardMixage : Yannick DelmaireRecorder : Luc Aureille / Chargée de production : Katell Paillard

À l’aube, un homme part à la recherche d’un silure. Ce très gros poisson originaire du Danube provoque les mêmes réactions de méfiance qu'un étranger ou un inconnu, suspecté de déranger l’ordre établi. Le pêcheur se trouve confronté à des phénomènes mystérieux.

Est-ce que la notion d’étranger est une construction humaine ou a-t-elle un sens dans le règne animal ? Ici, l’étranger est le silure, un poisson des fonds suspecté d’invasivité. Entre le jour et la nuit et dans les paysages miniers du Nord de la France, un pêcheur part en quête de cette étrange créature. Trois voix-off documentaires accompagnent cette traversée, celles du pêcheur, d’un scientifique et d’une poétesse. Elles ouvrent une porte aux profondeurs mystérieuses et à l’imaginaire tout en pensant l’ordre naturel et les rapports de l’homme à son environnement.

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"Ce documentaire poétique commence comme un épisode d’histoire naturelle autour du silure, un poisson quasi mythique qui vit en profondeur et peut dépasser la taille de l'être humain. Puis les données scientifiques laissent peu à peu place à une réflexion plus philosophique. Le silure, considéré par certains comme nuisible et invasif, apparaît comme le symbole de cet « étrange étranger » qui cristallise les peurs et les fantasmes de l’être humain. Se reflète alors en ce paria des cours d’eau l’histoire ancestrale de notre rapport à l’altérité."

Marie-Pauline Mollaret, Le Blog d'Ecran Noir

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“Entre science et fantastique, le film tente la capture de deux espèces sœurs : l’être humain et le silure, animal inquiétant qui rôdait dans les conversations de "L’Inconnu du lac" de Guiraudie... Pietà, conquête ou étreinte, l’image finale du film est éclatante et concentre tout le faisceau des significations."

Roxanne Riou et Jimmy DeniziotTënk

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“Le silure... étrange poisson... mystère (tapi dans les fonds vaseux) et monstruosité (sa taille, son régime alimentaire)... C’est d’ailleurs surtout cette étrangeté aux accents tant de fascination que de méfiance qu’explore June Balthazard, dans un film multiforme, envoûtant et sensoriel. Au total, cette drôle de tentative d’épuisement d’une figure des eaux douces dépasse les différents registres qu’elle convoque (poésie, film animalier, animation, fable) pour susciter, au-delà du seul silure, une réflexion plus ample qu’il n’y paraît sur ce qu’on appelle l’étrangeté."
Jean-Baptiste MerceyImages en Bibliothèques

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"Non sans rappeler le récit du Vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway, Le Baiser du silure est une ode à l’adversité entre l’Homme et l’animal, chacun si vulnérable dans cet environnement partagé."

Louise Vanoni, Beaux-arts Magazine

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“Voix off tour à tour poétique et scientifique, images obsédantes d'arbres et de forêts et de leurs reflets dans l'eau : le film semble hésiter entre ode à la nature et documentaire animalier. Ce ne sera finalement ni l'un ni l'autre, mais un objet hybride qui questionne brillamment notre rapport à l'altérité. Et si la haine du silure, parfait bouc-émissaire des cours d'eau, n'était jamais que le paroxysme de nos peurs irraisonnées face à cet Autre que l'on ne connaît pas ? Malgré tout pleine d'espoir, June Balthazard répond par un plan final d'une beauté incandescente sur la quasi étreinte entre le poisson maudit et l'être humain subjugué.."

Marie-Pauline Mollaret, Magazine Bref#125 : Des écrans aux cimaises

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"Il est évident que Le baiser du silure imprime sa singularité, notamment avec une mise en scène planante et inspirée prenant place dans un format en Cinémascope, celui du paysage, du spectaculaire, de la fiction. "

Arnaud Hée, Brefcinema

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